Rythmes scolaires, les effets pervers de la cagnotte.
On a du mal à comprendre l'octroi de cette enveloppe de 250 millions d'euros aux communes qui décident de partir en 2013...
Sur le terrain, les communes qui souhaitent élaborer un projet cohérent au niveau de leur communauté de communes ont besoin de temps de concertation, donc de partir en 2014.
Elles se heurtent aux communes qui veulent partir dès 2013 avec la dotation et voient leur volonté de cohérence et d'harmonisation mise en péril.
Autre paradoxe, les communes riches vont bénéficier de la dotation car elles ont les infrastructures et les personnels et pensent être prêtent à partir, même si les nombreuses concertations nécessaires ne seront pas vraiment menées.
Les communes pauvres,qui n'ont pas ces moyens et veulent prendre le temps de la mise en œuvre ne toucheront aucune dotation.
Il y a 6 650 000 élèves du primaires en France soit une dotation nécessaire de 332 millions d'euros. Une rallonge de 82 millions d'euros sera nécessaire pour les communes qui commenceront en 2014.
C'est une question d'égalité.
Où sommes-nous passés, nous les instits du PS ?
En pleine réforme sur les rythmes scolaires, on ne nous entend pas.
En hibernation ou en voie d'extinction ?
Nous représentions 17% des adhérents en 1985, seulement 7% aujourd'hui.
Extinction donc.
Lequel d'entre nous a pris un micro, un clavier ou sa voix professorale pour défendre la réforme ?
Peu, sans doute.
Hibernation donc.
C'est pourtant curieux, avec parfois une triple expertise, celle du militant, du professionnel ou de l'élu, nous aurions matière à défendre, attaquer, amortir, un projet que dans l'ensemble nous avons souhaité.
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